Projet

Retour en arrière : Lancement du Galaxy S6 de Samsung

Propos rapportés par le directeur général et associé de Sid Lee, Nicolas Van Erum

 

C’était en 2015 et le projet visait le lancement numérique du téléphone Galaxy S6 de Samsung, le tout premier mandat Samsung confié à Sid Lee. L’agence a formé une équipe agile de six personnes qu’elle a envoyées à différents endroits sur la planète pour filmer des personnes intrépides faire des trucs fous. Voici comment le directeur général et associé, Nicolas Van Erum, qui faisait partie de cette équipe, se remémore le projet.

 

Quel était le brief?
Lancer le téléphone Galaxy S6 de Samsung sur les plateformes numériques partout dans le monde à l’extérieur des États-Unis. C’était notre tout premier projet Samsung, et c’en était un de taille et d’ambition! Nous voulions montrer de façon épique les nouvelles fonctionnalités du téléphone — en insistant sur le style, la vitesse de recharge et la qualité de la caméra — et créer une expérience numérique formidable qui aurait une dimension physique également. Alors, nous nous sommes lancés dans une production folle qui nous a menés dans une aventure à travers le monde.

 

Quel a été l’éclair de génie?
Nous devions faire quelque chose qui n’avait jamais été fait auparavant. Pour refléter le caractère innovant de ce téléphone, nous sommes allés chercher des personnes qui incarnaient l’innovation. Nous avons choisi Marco Brambilla, un artiste qui réalise des installations vidéo, pour représenter le style, et Jetman — l’une des personnes les plus rapides dans les airs — pour la vitesse. Pour la caméra, nous avons choisi un duo de rooftoppers — des acrobates qui escaladent les édifices pour prendre des égoportraits. Ainsi, nous voulions montrer que le téléphone peut prendre des photos de points de vue uniques. C’est à ce moment-là que les choses ont commencé à se compliquer.

 

Raconte-nous l’expérience
Nous étions six de Sid Lee et voyagions d’un endroit à l’autre — de Dubaï, à Shenzhen, puis à Barcelone — parce que la campagne se déployait instantanément sur le numérique. Nous filmions, faisions le montage et lancions le contenu au fur et à mesure. Parallèlement, nous avions une autre équipe à parcourir différentes villes d’Asie et d’Europe pour filmer du contenu à la volée et augmenter la visibilité du nouveau produit lancé. Bon, je m’écarte du sujet.

Nous avions choisi Shenzhen pour le tournage sur le toit parce que c’est à cet endroit que se trouve l’édifice le plus haut de toute l’Asie. Le jour avant notre atterrissage en Chine, les rooftoppers avec qui nous travaillions depuis des semaines nous ont laissé tomber et l’édifice que nous avions choisi a fermé ses portes soudainement. Nous avions 48 heures pour repérer un nouveau rooftopper et un nouvel édifice! Nous avons trouvé Daniel Low, ce rooftopper talentueux, bilingue et capable de faire le pont entre les cultures. C’est une personne extrêmement généreuse avec qui il est très agréable de travailler. De plus, nous avons découvert un nouvel édifice qui avait une forme unique et un poteau qui s’élève en son sommet. Celui-ci nous a permis de réaliser des prises géniales. On a changé notre fusil d’épaule en une journée. Cela en dit long sur notre agilité.

 

Quel est ton plus beau souvenir du projet?
Être sur le toit de l’édifice à trouver l’équilibre entre la sécurité et les meilleures prises de vue possible. Nous avons filmé une vidéo 360 pour YouTube permettant à l’utilisateur de déplacer son ordinateur pour obtenir une perspective circulaire. Parvenir à un résultat de cette ampleur avec des conditions aussi difficiles relève de l’exploit. C’était le tout premier projet Samsung et celui-ci a lancé une relation d’affaires qui dure maintenant depuis plus de six ans.