Sous le soleil d’Austin au Texas, quatre de nos artisans ont étanché leur soif de média et de technologie au festival SXSW. Voici les grandes lignes de ce qui a retenu leur attention.

Jacob Barnes (Directeur de compte), Jean-François Dumais (Directeur de création), San Rahi (Chef du développement mondial) et Brian Gill (Directeur de création) s’entendent pour dire que la technologie est une chose, mais qu’il faut mettre l’humain en avant-plan pour avoir un résultat extraordinaire. « Les ordinateurs sont rationnels et calculés, la créativité est émotionnelle et parfois même illogique. Là où ils peuvent aider, c'est en accomplissant des tâches qu'aucun humain n'a jamais été capable de faire. Nous devons toujours faire confiance à notre instinct, et utiliser l'intelligence artificielle à notre avantage pour donner à notre idée encore plus de puissance », affirme Jean-François Dumais.

Nous commençons à peine à voir le sommet de l’iceberg, mais il reste tout de même un monde inexploré quant aux limites de la technologie. « Ultimement, le but est de faire de ce monde un monde meilleur avec ces nouveaux procédés. », avance Jacob Barnes. « La vraie découverte sera quand cette dernière sera capable de changer la vie de tous les jours des consommateurs. », conclut Brian Gill.

Un autre aspect retenu par Jean-François est le fait « qu’il est si facile de se perdre dans les tendances et les buzz, lorsqu’à la fin, ce que les gens se soucient et veulent entendre, c'est une bonne histoire. » C’est pourquoi écouter son auditoire est primordial. « Il semble très évident en 2018 de le dire, surtout dans un monde de médias sociaux où tout le monde peut partager instantanément ce qu'il pense. Des sociétés comme la NASA et Lego passent beaucoup de temps à écouter ce que leurs fans disent, et réussissent très bien. », explique Jean-François en terminant.

Pour San Rahi, c’est plutôt l’aspect commerce qui l’a séduit. « J'ai trouvé intéressant le fait que certaines marques se tournent vers le zeitgeist essentiel de SXSW, prêt à attribuer de la valeur future aux produits sous-développés. », affirme San. « Nous constatons une volonté croissante de tirer parti des déclarations spéculatives, pas tout à fait prêtes à être mises en marché, pour générer une monnaie conversationnelle. », ajoute-t-il en terminant.

Quant à Brian Gill, c’est la technologie dans nos vies de tous les jours qui a retenu son attention. « Les tendances technologiques ne prennent vraiment leur essor que lorsqu'elles peuvent améliorer et compléter nos vies. Seules les technologies capables de nous toucher sont véritablement adoptées. », affirme-t-il.